JDM 2025 – Mon reportage Photo au cœur du Jardin du Michel
Un peu d’histoire : le Jardin du Michel, une institution musicale lorraine
Depuis 2005, le Jardin du Michel (JDM pour les intimes) fait vibrer la ville de Toul avec un savant mélange de musiques actuelles. En deux décennies, le festival a accueilli des centaines d’artistes, de la scène locale aux grands noms internationaux. Son ambiance familiale, sa diversité musicale et sa proximité avec le public en font un rendez-vous phare du Grand Est. En 2025, pour fêter ses 20 ans, le JDM a sorti le grand jeu avec une programmation éclectique et explosive.

Accrédité pour les 4 jours : immersion totale dans le festival
Cette année, j’ai eu le privilège d’être accrédité pour couvrir les 4 jours du festival en tant que photographe. Une opportunité exceptionnelle de capter chaque instant, chaque émotion, depuis les coulisses jusqu’à la scène, au cœur de l’action. Voici mes impressions des concerts auxquels j’ai assisté lors de cette première soirée riche en rebondissements.

Jour 1
Sika R Lion (19h00 – 19h45)
C’est Sika R Lion qui a ouvert le bal avec un concert solaire aux vibrations reggae roots. Chanteuse engagée et charismatique, elle a su réchauffer le public dès les premières minutes. Sa voix puissante et ses textes porteurs de messages ont fait mouche. Alternant morceaux dansants et instants plus profonds, Sika a livré une performance sincère, généreuse et pleine d’énergie positive. Une belle entrée en matière pour lancer cette édition anniversaire.


Carbonne (prévu 20h10 – annulé à 20h30)
Prévu de 20h10 à 21h10, le concert de Carbonne a malheureusement été annulé à 20h30 suite à un problème technique au niveau de la batterie. Après une attente dans l’espoir d’un démarrage, l’organisation a officialisé l’annulation. Dommage, car le public était nombreux à attendre la prestation du groupe. Espérons les voir sur scène très bientôt !
Fonky Family (21h45 – 23h00)
Quand la Fonky Family débarque, ça ne plaisante pas. Le groupe mythique du rap marseillais a retourné la scène principale avec un set explosif. Portés par des classiques intemporels et une énergie brute, les membres du crew ont fait vibrer toutes les générations présentes. “La furie”, “Art de rue”, ou encore “Sans répit” : les titres s’enchaînent et la foule est en feu. Le lien avec le public est intact, et l’intensité ne redescendra pas une seconde. Une leçon de hip-hop old school, comme on les aime.





Rilès (23h40 – 00h55)
Rilès a littéralement transformé la scène en un théâtre urbain à l’esthétique léchée. Entouré de danseurs hip-hop survoltés, l’artiste a livré un show millimétré, aussi musical que visuel. Costumes de ninja, masques japonais, jeux de lumière dynamiques : chaque morceau avait sa propre scénographie. Le flow de Rilès, aussi efficace en chant qu’en rap, a trouvé un écho fort dans un public conquis. Une performance complète, moderne et créative, qui a prouvé à nouveau le talent multifacette de l’artiste.






⚔️ Perceval (01h30 – 02h30)
Clôture de la soirée avec Perceval, ovni musical à l’univers unique. Sa techno déjantée, parsemée de samples de phrases médiévales absurdes, a transporté le public dans un délire festif inattendu. Casques, épées en mousse, et beats puissants ont rythmé un set aussi intense qu’hilarant. Une ambiance de taverne sous acide, où l’on danse comme à la cour du roi, version rave. Idéal pour terminer la nuit sur une note folle et décalée.




Le Jardin du michel c’est aussi un public qui aime les photos




Jour 2
JDM 2025 – Jour 2 : reggae, rap et vibrations nocturnes
Après une première soirée déjà haute en couleur, le JDM 2025 a enchaîné avec une programmation aussi riche qu’éclectique. Du reggae engagé à la trap sensuelle, en passant par un final électro aux accents technoïdes, ce deuxième jour a tenu toutes ses promesses. Toujours accrédité pour capturer chaque instant, voici mon résumé en images et impressions.
Chilla (19h00 – 20h00)
C’est Chilla qui a ouvert la soirée avec une performance puissante, mêlant rap, chant et revendications féministes. Authentique et percutante, elle a enchaîné les titres avec une grande maîtrise scénique. Sa voix claire, ses textes sans détour et sa présence affirmée ont captivé le public dès les premières minutes. Une artiste qui allie force et émotion, avec une sincérité rare. Une belle montée en puissance pour démarrer la soirée.


Tiken Jah Fakoly (20h40 – 21h40)
Véritable légende du reggae africain, Tiken Jah Fakoly a offert un concert vibrant de sens et de convictions. Entouré de musiciens d’une grande justesse, il a transmis ses messages de paix, de liberté et de résistance avec une énergie intacte. Le public, nombreux et attentif, a chanté et dansé sur des titres devenus cultes. Une heure de voyage engagé entre Abidjan et Kingston, portée par une aura scénique impressionnante.










Dub Inc (22h15 – 23h25)
Avec Dub Inc, l’ambiance est montée d’un cran. Le groupe stéphanois a livré une prestation puissante, alliant reggae, dub, dancehall et influences orientales. Leur complicité sur scène est contagieuse, tout comme leur message d’unité et de fraternité. Le public a vibré, dansé, chanté en chœur – une vraie communion. Les jeux de lumière, les enchaînements millimétrés et la justesse des voix en ont fait l’un des concerts les plus fédérateurs de la soirée.






Jok’Air (00h00 – 01h00)
Place ensuite à Jok’Air, figure singulière de la scène rap française. Avec son style hybride entre trap, R&B et love song urbaine, il a séduit un public venu nombreux. Charismatique et généreux, Jok’Air a alterné morceaux doux et beats puissants, entre sensualité et introspection. Mention spéciale à son interaction constante avec le public, et à son aisance naturelle sur scène. Une performance marquée par l’émotion autant que par le rythme.
THK (01h30 – 02h30)
Pour finir, c’est THK qui a transformé le site du JDM en dancefloor électro. Son set, puissant et sans temps mort, a transporté les plus endurants dans une dernière transe nocturne. Entre techno percutante, basses profondes et visuels immersifs, le DJ a assuré une clôture électrique de cette deuxième journée. Un final idéal pour relâcher toute l’énergie accumulée depuis le début du festival.